Bleach Seken
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End of the Line... for you. [WIP] - Renata Krieger
Renata Krieger
Renata Krieger
Messages : 1
Date d'inscription : 24/08/2023
Ven 25 Aoû - 4:28


Renata Krieger

  • Surnom:The Immortal
  • Lieu de naissance : Quelque part entre l'ouest de l'Allemagne et le sud du Danemark environ.
  • Âge: 2017 ans et des brouettes
  • Métier: Soldat aux enchères, tueuse à gages
  • Groupe: Quincy
  • Race: Humaine - Quincy
  • Avatar: Jackie Quilt - Eternal Return
Citation ici
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The Immortal


The Immortal est un schrift étonnant qui sépare son possesseur du cycle normal de la réincarnation. Tant que celui-ci est vivant, il n’est pas vraiment différent d’un humain standard, au delà de capacités de régénération légèrement au dessus de la norme (un os cassé prends trois à quatre semaines au lieu de mois, etc…) et de son âge biologique fixé vers la fin de la vingtaine.

Lorsqu’il meurt en revanche, son âme ne retourne pas dans le cycle habituel, restant ainsi sur terre de force et intégrant l’énergie spirituelle environnante pour reformer un lien entre l’esprit et le corps, ramenant ainsi le Quincy à la vie.

Selon les conditions de la mort et l’état du corps pendant que l’esprit se “recharge”, la durée peut être plus ou moins longue. Un coup de couteau au coeur peut être rapidement résolu, et le porteur ressusciter en quelques heures, mais un corps démembré, calciné puis dispersé dans l’océan prendra plusieurs semaines, le temps que l’énergie spirituelle se condense pour pouvoir recréer un corps viable. De plus, les morts trop fréquentes rallongent encore ce délai.

Si une partie du corps est vivante mais scellée, l’utilisateur ressuscite sans, sauf s’il s’agit de son cœur ou d’un organe vital (auquel cas la résurrection est bloquée jusqu’à soit la mort de l’organe, soit son descellement). De même si le corps est scellé ou enfermé dans une zone sans aucune énergie spirituelle, le Schrift ne peut accomplir son but, puisqu’il ne dispose pas de l’énergie nécessaire pour le faire.

Enfin, asperger du sang frais sur le corps mort permet d’accélérer le processus, d’autant plus s’il s’agit de sang humain. Plus le possesseur du sang est puissant, et donc porteur d’énergie, plus le Schrift voit son fonctionnement accéléré.

Si le corps est intact, le point de résurrection est là où le corps est, autrement, il reste indéterminé s'il s'agit d'un point au hasard où s'il est régi par des règles.



Physique & Caractère





Histoire


Le jeune homme courait à en perdre haleine. Comment est ce qu’il en était arrivé là au juste? C’était une histoire à part entière, à laquelle il n’avait pas envie de penser. Tout ce qui comptait, c’est que là, maintenant et tout de suite, il y avait quelqu’un qui le suivait, et pire, le rattrapait. Et cette personne, sans qu’il sache vraiment de qui il s’agissait, ne lui voulait aucunement du bien. Relevant les yeux, il découvrit un vieux bâtiment à l’abandon, dans lequel il se réfugia rapidement, prenant à peine le temps de jeter un œil derrière lui.

L’immeuble n’était pas rassurant pourtant, planqué et oublié dans ce coin de la ville plutôt laissé de côté lors des rénovations d’il y a quelques années. L’entrée était insalubre, la plupart des murs tagués par des jeunes désoeuvrés. Une vague odeur de cigarette, d’urine et de pauvreté flottait dans l’air, et le pourchassé en déduisit brièvement qu’il s’agissait très probablement d’un repaire à clodo, punk à chien et autre type en recherche d’un endroit où dormir rien qu’une nuit à l’abri. Il poursuivit sa route, sans prêter attention plus que cela au reste de l’environnement, ratant ainsi les traces de sang sur l’un des murs. N’importe qui aurait pu reconnaître au moins en deux endroits la marque d’une main rougie, mais il aurait fallu un peu d’expertise pour reconnaître qu’en un endroit, quelqu’un auparavant avait été jeté contre le mur avant de voir sa tête explosée contre celui-ci à plusieurs reprises, et probablement jusqu’à ce que mort s’ensuive. Malheureusement pour l’affolé, il n’avait pas le temps de tout enregistrer, trop occupé à tenter de survivre comme il le pouvait.

Il avala les marches de l’escalier, sans forcément se rendre compte qu’il s’isolait ainsi d’autant plus du reste du monde, se coupant ainsi toute retraite pour échapper à son poursuivant. Et une fois sur le toit, les pas lourds derrière lui le hantant, il comprit qu’effectivement, il était en mauvaise posture. Le bâtiment le plus proche était à plusieurs mètres… sans compter la hauteur. En admettant même qu’il réussissait à atteindre le toit à côté, il y avait au moins sept à huit mètres de différence avec le boxon à côté. Probablement un petit garage loué pour entreposer il ne savait quelle bricole, pas que ça ait son importance. La porte en aluminium derrière lui s’ouvrit avec fracas alors qu’une voix résonnait.

Putain de merde… Pas un neurone dans ta caboche de merdeux hein… Ça court, ça court, et ça finit toujours par arriver ici sans se rendre compte que c’est exactement là où je veux vous voir. Mais ces escaliers, va vraiment falloir que je fasse réparer l’ascenseur discrétos parce que j’en peux plus, ça me met sur les rotules à chaque fois, j’ai plus vingt ans moi.

Cette voix… Il la connaissait non? Oui, il en était sûr, il l’avait déjà entendu, c’était… celle du portier non? L’homme se retourna lentement, pour effectivement découvrir une montagne de deux mètres trente blindée de muscles. Oh, il s’en rappelait de ce bonhomme, il avait lui-même fait la blague la première fois, “vous êtes un ancien culturiste?”. Le gars avait rigolé, disant qu’on ne lui avait jamais fait celle-là, avec l’air du type qui rigole par politesse mais qui a déjà entendu la même vanne cent fois avant. Ce type, c’était le portier oui. Le type qui bossait pour son créancier, et qui s’assurait que personne ne partait sans l’autorisation du prêteur sur gage.

Si c’est pour l’argent, Mr. Dewancker m’a donné jusqu’à vendredi!

Non gamin. Il a dit t’avoir donné jusqu’à vendredi. Ce qu’il m’a dit à moi, c’est qu’il comptait vendre ton corps pour se rembourser. La vente d’organes, c’est toujours lucratif. Alors maintenant, on peut faire ça de deux manières. La plus simple, c’est que tu viens là et je te fais l’obligeance de t’assommer proprement. Tu sentiras rien, on te drogue et tu te réveilleras ou pas. Mais au moins, t’auras pas mal. La compliquée, c’est que tu résistes, je te passe à tabac pour me défouler et on en revient au point de départ, à savoir toi sur une table d’opération. Sauf que cette fois, tu te réveilleras pas. A toi de voir.

Le jeune homme jeta un coup d’oeil derrière lui.

Je te conseille pas. Il y a pas assez haut pour te tuer si tu tombes mal, et tu va juste te péter salement les jambes et souffrir jusqu’à ce que je vienne te chercher. Mais fais donc si ça te fait plaisir.

Dis comme ça, ça ne donnait pas envie. S’il sautait tête la première peut-être? Un nouveau coup d’oeil pour confirmer… Ça faisait haut effectivement. L’autre ne bougeait pas, comme s’il ne comptait pas se fatiguer et simplement attendre le résultat. Il fallait faire un choix de toute manière. Quitte à être drogué, ouvert et vendu en pièces détachées, autant en flinguer un maximum histoire de faire tourner en bourrique son foutu créancier non? Tournant le dos à l’homme, il monta soudainement sur la rambarde avant de sauter, le bruit du vent qui siffle dans les oreilles. Et puis…

Quel sale petit con… Je vais devoir ramasser ça maintenant…

Le bruit était bien plus ample que ce qu’il avait prévu ceci dit. Est ce que le gamin avait dégommé le plafond? En s’approchant du bord du toit, le baraqué constata que ça semblait bien être le cas vu la quantité de poussière soulevée. Ça risquait d’attirer un peu d’attention indésirable ça. Il redescendit rapidement les étages avant d’arriver au bâtiment à côté, le constatant fermé. Un coup d’épaule, puis un second, sans que la porte ne bouge. Il claqua de la langue avant de sauter, agrippant fermement un côté du bâtiment pour se hisser tant bien que mal sur le cubicle, son t-shirt remonté pour protéger nez et bouche du nuage de poussière et de débris qui s’échappait lentement. Tâtant doucement du pied le toit, il finit par trouver l’endroit où celui-ci avait cédé, se laissant tomber au milieu de la pièce et observant un peu l’intérieur.

Il s’attendait à un petit local oublié, après tout, tout le monde avait toujours connu ce bâtiment comme ça, avec jamais personne qui y allait ou en venait, un entrepôt de taille risible qui un jour finirait à la télé dans une émission comme Storage Wars ou un truc du genre. Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’était des murs couverts de graffitis et marques bizarres d’un espèce de bleu défraîchi qui paraissait pourtant récent, comme s’ils avaient été ajoutés il y a peu…

Une violente inspiration, comme celle de quelqu’un qui avait dû rester en apnée plusieurs minutes, résonna dans la pièce. Le gamin était en vie donc. Un coup d’oeil plus approfondi lui apprit que non, ou du moins qu’il y avait peu de chances que ce soit le cas puisque son corps était pris sous les éboulis. Le bras, tordu dans le mauvais sens, en attestait. Le sang au sol et sur la table au centre aussi. Ce n’était que maintenant qu’il constatait que la pièce abritait bien une chose, une table en bois, pas vraiment décorée ou même intéressante à regarder. Le souci, c’était le corps qu’il y avait dessus.

Une jeune femme aux cheveux blancs, prise dans une camisole de force et couverte de poussière. C’était… une planque pour un cadavre? Le bâtiment était entièrement isolé, ça pouvait expliquer l’état presque intact du corps, si ce n’était qu’il y aurait au moins dû avoir une odeur de décomposition, mais rien. Et ensuite, ce qui ne devait pas arriver arriva. Le corps bougea, s’agitant comme pris d’une quinte de toux. Non, pas “comme”, la morte se mettait à tousser violemment.

L’homme recula vivement, venant se plaquer contre la porte alors qu’il observait d’un air médusé le cadavre se relever lentement. Terrifié, les yeux exorbités, il plaqua ses mains sur sa bouche, espérant simplement que s’il ne faisait pas de bruit, le cadavre ambulant ne le remarquerait pas.

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